La liposuccion est une intervention chirurgicale esthétique qui vise à éliminer les amas graisseux localisés. Cette procédure est réalisée à l’aide de canules insérées sous la peau pour aspirer les cellules adipeuses. Elle est souvent pratiquée sur des zones telles que l’abdomen, les cuisses, les bras, ou encore le menton.
L’opération peut se faire sous anesthésie locale ou générale en fonction de l’ampleur de l’intervention. La durée varie entre une et trois heures, avec une hospitalisation ambulatoire ou d’une nuit selon le cas.
L’essoufflement après une liposuccion peut avoir plusieurs causes, certaines bénignes et transitoires, d’autres plus graves nécessitant une attention médicale immédiate.
L’anesthésie générale peut provoquer une sensation de fatigue et d’oppression thoracique dans les jours suivant l’intervention. Cela est dû à l’effet des médicaments anesthésiques sur le système respiratoire.
Après une liposuccion, le corps réagit à l’agression chirurgicale par une inflammation. Cette rétention hydrique peut provoquer une sensation de lourdeur ou d’oppression thoracique, qui peut être interprétée comme un essoufflement.
La liposuccion peut entraîner une perte de liquide et de sang, réduisant temporairement le volume sanguin circulant. Cela peut affecter l’oxygénation des tissus et donner une sensation d’essoufflement.
L’opération et la convalescence peuvent être source d’anxiété, ce qui peut provoquer des symptômes similaires à un essoufflement, notamment à cause de l’hyperventilation.
Il est important de distinguer les essoufflements normaux des symptômes pouvant indiquer une complication grave.
Dans ces cas, une consultation médicale urgente est indispensable.
La liposuccion se fait sous anesthésie locale, régionale ou générale selon l’étendue de l’intervention. L’anesthésie générale, en particulier, peut affecter la fonction respiratoire temporairement. Elle ralentit la respiration et peut causer une sensation de fatigue et d’essoufflement après l’opération.
Après une liposuccion, le corps subit une phase de récupération qui peut être accompagnée de douleurs et d’un stress émotionnel. La douleur thoracique ou abdominale peut limiter la capacité à respirer profondément, ce qui peut donner une sensation d’essoufflement.
L’intervention entraîne une réponse inflammatoire du corps, ce qui peut causer un gonflement (œdème) et une rétention d’eau. Cette accumulation de liquides peut affecter la circulation sanguine et provoquer une sensation d’oppression respiratoire.
Après une liposuccion, il est généralement recommandé de porter un vêtement de compression pour réduire l’œdème et favoriser la cicatrisation. Cependant, si le vêtement est trop serré, il peut entraver l’expansion thoracique et provoquer une gêne respiratoire.
Dans de rares cas, une liposuccion peut entraîner la formation de caillots sanguins qui peuvent migrer vers les poumons, causant une embolie pulmonaire. Ce phénomène grave peut se manifester par un essoufflement sévère, des douleurs thoraciques et une accélération du rythme cardiaque.
Les personnes atteintes de maladies pulmonaires comme l’asthme, la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) ou des antécédents d’apnée du sommeil peuvent être plus sensibles aux effets de la chirurgie et de l’anesthésie sur leur respiration.
Le tabac altère la capacité pulmonaire et favorise la formation de caillots sanguins. Les fumeurs sont donc plus à risque de complications respiratoires après une liposuccion.
Un excès de poids peut comprimer les poumons et le diaphragme, ce qui complique la respiration après une chirurgie. De plus, ces patients ont un risque accru d’embolie pulmonaire.
Les troubles cardiaques peuvent rendre la circulation sanguine moins efficace, augmentant ainsi le risque d’hypoxie (manque d’oxygène dans le sang) après l’intervention.
Ressentir un essoufflement après une liposuccion peut être une réaction normale liée à l’intervention, mais il est important d’être attentif aux signes alarmants. Une bonne préparation et un suivi rigoureux permettent de minimiser les risques et d’assurer une récupération optimale.